par Gilbert Cambe
« Une manière d’être et d’agir dans le conflit, qui respecte l’autre. […]
La non-violence, c’est se servir de la vie pour gagner, tandis que dans la violence tu menaces toujours l’autre de la mort, de sa mort. » Jacques Sémelin – La non-violence expliquée à mes filles.
La non-violence, depuis les grandes campagnes de désobéissance civile de Gandhi, bénéficie d’un renouveau tant dans les principes que dans la pratique. Nombreux sont les auteurs et actions qui sont influencés par l’approche gandhienne, même si le mot non-violence n’est pas toujours prononcé.
Elle est d’abord pratique collective de lutte, avant d’être attitude fondamentale dans la vie individuelle, même si les deux sont souvent liés. L’image de passivité rattachée souvent au terme de la non-violence ne résiste pas à la lecture des auteurs qui partent souvent précisément du conflit pour l’expliquer. La non-violence est aussi une philosophie qui délégitime la violence et promeut le respect de l’autre dans le conflit. La non-violence est en outre une stratégie d’action politique proactive et pacifique qui rejette l’utilisation de la violence dans la résolution des conflits. Elle est enfin un moyen de sensibiliser l’opinion publique qui contribue à exercer une contrainte sur l’adversaire pour l’amener à négocier.
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