Après l’assassinat de Samuel Paty

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L’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire et de géographie à Conflans Ste Honorine, est une horreur absolue. Il a été décapité pour avoir fait son travail, apprendre à ses élèves ce qu’est la liberté de s’exprimer, de douter, de critiquer, comme il devait le faire dans l’Ecole de la République.

Pour autant, ni la laïcité, ni l’école, ni la République ne sauraient être en danger. La République a des lois et des institutions qui permettent de prévenir, combattre, punir les crimes, qu’ils soient de motif religieux ou de motif sordide. Elle ne peut cependant pas les empêcher totalement et  il n’y a pas lieu de changer la loi chaque fois qu’un individu passe outre, en isolé ou comme agent kamikaze d’une organisation ! Il faut que les réseaux maffieux de la pensée comme ceux de la cupidité soient pourchassés partout sans complaisance. Point de généralisation abusive, point de surenchère,  point de stigmatisation communautaire, point d’exploitation électoraliste d’une émotion légitime. Que l’école poursuive son travail et que l’Etat la protège.

Continuons, à l’école et dans nos associations, à  former des citoyens à la pensée libre ; c’est le meilleur hommage à rendre à Samuel Paty.